Le club bizertin, en présence de son fidèle public, a fêté comme il se doit cette chère date.
On se demandait il y a quelques semaines si cela allait être possible ! Pour la simple et bonne raison que le rythme des travaux du nouveau siège du club ne pouvaient être achevés dans les délais. L’inauguration n’a pas finalement coïncidé avec le 12 juillet 2023, date du 95e anniversaire du CAB. Il n’empêche que la fête a bien eu lieu au Stade Ahmed Bsiri et dans une liesse totale.
Le public «jaune et noir» s‘y est déplacé en masse, il a pris d’assaut les gradins dès l’après-midi pour chanter à la gloire de leur club préféré en rappelant avec insistance qu’il a été le premier à offrir à la Tunisie le premier titre continental. Des supporters cabistes fiers d’avoir ouvert le chemin «africain» à nos clubs tunisiens… On a vu beaucoup de monde autour de la scène installée à l’occasion dans le terrain. Il y avait des jeunes, animateurs ou simples fans, se relayer tour à tour pour raconter des anecdotes ayant trait au parcours du Club dans toutes les compétitions auxquelles ont participé les Cabistes. Il y avait également et surtout des joueurs de toutes générations confondues qui, touchés par le respect qu’on leur a accordé, ont bien voulu témoigner de la période qui les a vu porter le maillot aux couleurs du CAB.
Magnifique à voir
Parmi ces invités de marque, Mondher Kbaïer, l’ex-entraîneur national, n’a pas manqué de rappeler son attachement à son club de toujours. Il a notamment fait remarquer qu’il y avait des moments où un quelconque club, aussi prestigieux soit-il, peut vivre des passes difficiles au cours de son histoire. Aujourd’hui, c’est le cas du CAB. Il a émis le vœu de le revoir se hisser de nouveau parmi les meilleurs. De nombreuses retrouvailles ponctuées par des embrassades et accolades ont mis du baume au cœur à une famille cabiste qu’on croyait, à tort, divisée à jamais. Mêmes ceux qui nous ont quittés ( joueurs et responsables ) ont été, en cette soirée du 12 juillet, présents au stade Ahmed Bsiri puisque une minute de silence à été observée en signe de recueillement à leur mémoire. Pendant ce temps, dans les gradins, jeunes et moins jeunes n’arrêtaient pas de scander le nom du CAB. Les flammes, les banderoles et autres gadgets «jaune et noir» étaient davantage le fétiche du centre de Bizerte. C’était tout simplement magnifique à voir. Le 95e anniversaire du CAB n’est pas passé inaperçu !